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J’arrête de fumer


Les deux pôles de la dépendance tabagique: pôle physiologique, pôle psychologique.


Bien souvent les fumeurs ont tendance a surestimer le pôle physiologique, parce qu’il est moins culpabilisant, mais en réalité au niveau physiologique la dépendance au tabagisme ne représente qu’une quinzaine de jours voire un mois au maximum.

En effet , dans le sang, l'essentiel de la nicotine est éliminée au bout de 24h, ce qui ne signifie pas que l'on n'est plus dépendant à la nicotine. Le cerveau et plus précisément les récepteurs nicotiniques en réclameront encore pendant environ un mois, si l'on s'arrête de fumer sans traitement de substitution. Par contre la dépendance psychologique est très variée et peu durer plusieurs mois.


Deuxième point, le tabagisme est un mécanisme de défense, raison pour laquelle on ne parle pas de pathologie chez le fumeur, ce mécanisme est utile à l’individu, malgré les risques graves et multiples inhérents aux multi-substances du tabac.




Il n’est pas toujours très efficace de tenter de s’arrêter de fumer si cette première intention n'est pas associée à l'autre tout aussi essentielle: prendre conscience des causes de l’utilisation de ce mécanisme.


Certaines personnes y parviennent du jour au lendemain, parce qu’elles l’ont décidées et dans ce cas le sujet est en recherche d'une certaine forme d’autosatisfaction, de valorisation de soi, le défi d'y parvenir seul, sans aide.


En terme technique on dirait que le « Surmoi » (censure, loi, conscience) est satisfait de ce que la personne parvient à réaliser.


Si le sujet ne s’est pas penché sur les causes profondes qui l’on amené au tabagisme, l’arrêt brutal va être très compliqué, générateur de manque c’est sûr, de mal-être, d'anxiété plus ou moins profonde voire de dépression dans certains cas.


D'autre part, le sujet devra , à un moment ou à un autre, compenser ce 1er mécanisme utilisé par un autre mécanisme du même genre, qui en apparence n’a pas le même lien , mais qui est totalement du même ordre d’idée, il s'agit de l'alimentation excessive, parfois pathologique (hyperphagie, boulimie) avec toutes les conséquences liées aux comportements compulsifs: surcharge pondérale, hypokaliémie, œsophagite, insuffisance rénale...



En conclusion,


pour avoir le plus de chance de réussite lors d’un arrêt du tabagisme, il est important de se faire accompagner dans la démarche, ne serait-ce que quelques séances, soit par l’hypnose, soit par les T.C.C. (thérapies cognitives et comportementales) ou autre thérapie, celles-ci pouvant être complémentaires et synergiques.


Le point important de cet accompagnement est d'amener la personne à une prise de conscience des processus psychiques internes et très archaïques qui l’ont amené à l'utilisation du tabagisme.

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